"Tout ce qui n'est pas transmis... est perdu !"
Le développement personnel est à la mode. Les livres qui visent à aider le lecteur à changer sa vie ont du succès. Mais les dénigrer est aussi de bon ton. On dit qu’ils encouragent le narcissisme, poussent au repli sur soi, contaminent les rayons des librairies… mais que cache le dédain de cette littérature ?
Nous souhaitons tous avoir un bon équilibre entre vie pro et vie perso. Mais nous commettons de nombreuses erreurs qui nous empêchent d’atteindre ce but. Voici 3 réflexes à éviter.
Les raisons pour lesquelles les DRH français ont longtemps sous-estimé le sujet de l'équilibre entre vie pro et vie perso.
Pour réduire les inégalités entre les femmes et les hommes au travail, permettre un meilleur exercice des droits à ces congés et limiter leur impact sur les PME, les congés paternité et maternité devraient être mutualisés, à l'instar des arrêts maladie avec la Sécurité sociale.
Monneuse, Denis, "Raphaël Enthoven, merci pour ce roman", Causeur, septembre 2020.
Le Temps Gagné, l’autofiction de Raphaël Enthoven, fait scandale. Mais le lecteur peut aussi la voir comme un règlement de compte littéraire à visée pacificatrice !
Monneuse, Denis, "Les syndicats sont illégitimes pour négocier sur les retraites", Slate, 18 décembre 2019.
Personne n'a reçu le programme électoral en la matière de Philippe Martinez ou Laurent Berger et personne n'a été amené à se prononcer dessus.
Il n’a jamais été aussi facile qu’aujourd’hui de faire des rencontres mais il n’y a jamais eu autant de célibataires. Les sites de rencontres nous donnent tout simplement trop de choix...
Monneuse, Denis, "Un système de bonus-malus pourrait contrer l'absentéisme au travail", Slate, 11 septembre 2019.
Cette solution, qui a pourtant fait ses preuves en matière de lutte contre les accidents de travail, ne figure pas parmi les propositions retenues pour endiguer l'absentéisme.
Cette solution, qui a pourtant fait ses preuves en matière de lutte contre les accidents de travail, ne figure pas parmi les propositions retenues pour endiguer l’absentéisme.
Comme souvent, l'idéologie prend le pas sur le pragmatisme.
Monneuse, Denis, "Qu’est-ce qu’un bon équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle ?", Parlons RH, 7 janvier 2016.
Parmi les difficultés rencontrées par les salariés, celle de parvenir à concilier vie professionnelle et vie personnelle arrive régulièrement en tête. Les sondages et les baromètres sociaux menés par les employeurs sont unanimes sur ce point et, visiblement, les jours de RTT ne suffisent pas toujours à trouver un bon équilibre…
Quatrième et dernier billet consacré aux entreprises libérées (après avoir analysé en quoi elles font rêver et pourquoi elles ne sont pas plus nombreuses), ce billet présente leurs limites ou, du moins, les questionnements qu’elles inspirent.
En cette fin d’été où tout le monde a pu exposer sur la plage les effets (plus ou moins réussis) de son régime, il est un autre acteur, le code de travail, à qui l’on demande régulièrement de perdre un peu de son embonpoint.
L’Institut de l’entreprise s’est penché il y a quelques années sur « l’entreprise qui fait rêver les jeunes ». Il est temps de s’interroger aujourd’hui sur l’entreprise qui fait rêver les adultes.
Monneuse, Denis, "Grexit et UberPop : même combat !", L'Institut de l'entreprise, 20 Juillet 2015.
Ces dernières semaines, l’actualité a été largement occupée par deux événements : la « guerre » des chauffeurs de taxi contre le service UberPop, d’un côté ; la possibilité d’un Grexit, de l’autre. A priori, ces deux événements n’ont rien à voir. Et pourtant si ! Dans les deux cas, il s’agit du dénouement possible d’une même posture politique : un mélange de politique de l’autruche, de manque de courage et de stratégie du pourrissement.
Le « burn out », qui est sur toutes les lèvres depuis quelques années, demeure une notion critiquée dans le monde académique en raison de son imprécision. Il ne s’agit pas en effet d’un terme médical, si bien que l’on peut disserter sur le seuil d’épuisement à partir duquel on peut réellement parler de burn out.
Quand un projet de loi fait peu parler de lui et ne rencontre que peu d’oppositions frontales, faut-il s’en réjouir en y voyant une preuve de la capacité gouvernementale à aboutir à un consensus ou bien s’en inquiéter en y voyant plutôt une réforme qui manque d’ambition ? La question mérite d’être posée à propos du projet de loi relatif au « dialogue social et au soutien à l’activité des salariés », présenté par le ministre du travail, François Rebsamen, fin avril.
Monneuse, Denis, "La parole est aux clients", L'Institut de l'entreprise, 10 Mars 2015.
Il faut saluer le film Discount, actuellement dans les salles, pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce que les comédies sociales françaises sont rares. N’est pas Ken Loach qui veut. Pas facile en effet d’éviter l’écueil du misérabilisme d’un côté, et, de l’autre, de faire rire à partir des évolutions économiques et de personnes en souffrance de l’autre sans tomber dans le darwinisme social ou l’arrogance. Louis-Julien Petit, dont c’est le premier long-métrage, réussit ce pari, ce qui lui vaut d’être salué à la fois par les spectateurs et la critique.
En citant de Gaulle en exergue, « La véritable école du commandement est la culture générale », François Dupuy annonce tout de suite la couleur : son nouvel essai est un pamphlet contre le trio « paresse intellectuelle-inculture-connaissance ordinaire » qu’il observe chez nombre de managers et de dirigeants d’entreprise
Monneuse, Denis, "Hommage aux femmes de déportés", Huffpost, 27 janvier 2015.
Quel que soit leur sexe, la plupart des rescapés étaient conscients que leur conjoint était admirable. Il serait temps que la société française s'en rende compte également afin de leur rendre hommage.
Il faut espérer que les minutes de silence de ces derniers jours se transforment en minutes d'introspection : en quoi, moi-même, suis-je porteur de tensions, d'exclusion et de haine ?
Chère Valérie, je voudrais vous dire l'admiration qui est la mienne devant la liberté et le courage qui sont les vôtres. J'imagine que, ces qualités, il vous faut aujourd'hui en redoubler pour affronter les insultes qui vous sont adressées. Aussi, je tiens à vous assurer de ma compassion pendant cette épreuve.
Monneuse, Denis, "Le malaise silencieux des cadres", Huffpost, 13 mai 2014.
L'entretien dure deux fois plus longtemps que prévu. Le directeur général adjoint en face de moi semble usé. Ce matin, en partageant son café avec moi, il a besoin de "se lâcher".
Monneuse, Denis, "Il faut supprimer le statut de cadre", Slate, 9 avril 2014.
Il est devenu une fausse promesse, voire un cadeau empoisonné, ce qui alimente le malaise d’une partie de cette population. Il est temps d’y mettre fin au profit d’une distinction entre managers et non-managers qui aurait plus de sens.
Le développement du web 2.0 a accentué la prise de conscience de l’importance des outils collaboratifs aussi bien dans notre vie quotidienne que dans les entreprises. Devenus incontournables, les réseaux sociaux d’entreprise (RSE) ont pris leur essor au cours des dernières années. Aujourd’hui les trois quart des entreprises du CAC 40 disposent d’un RSE ou sont en train d’en développer un.
Monneuse, Denis, "Travaillez-vous, même malade ?", Huffpost, 18 septembre 2013.
Avez-vous déjà travaillé alors que vous étiez malade? Si vous répondez positivement à cette question, c'est que vous faites partie des surprésentéistes. Le surprésentéisme est un mot nouveau pour désigner un comportement ancien mais en pleine croissance: le fait de travailler malgré un état de santé dégradé qui aurait mérité un arrêt maladie.
Monneuse, Denis, "Football : il faut supprimer le "mercato"", Le Monde, 26 juillet 2013.
Une image faussée de l'éthique du contrat
Monneuse, Denis, "Les jours de carence augmentent les inégalités et poussent au surprésentéisme", Le Monde, 22 février 2013.
Le sociologue Denis Monneuse propose un "petit mémo" documenté qui tente d'éclairer le débat sur la suppression du jour de carence des fonctionnaires.
Monneuse, Denis, "Heureux comme vieux en France", Slate, 9 décembre 2012.
«23 % des jeunes sont pauvres», titrait Le Monde en début de semaine. Être jeune en France aujourd’hui, c’est appartenir à une position sociale: celle des «sans place fixe». Et devoir affronter une société globalement anti-jeunes.
Monneuse, Denis, "Le grand écart de la jeunesse française", Slate, 28 octobre 2012.
Le chômage ne cristallise pas l'ensemble de ses soucis: elle doit aussi faire face à une société qui lui demande d’être flexible alors qu'elle ne l’est pas avec elle.
Monneuse, Denis, "L'insurrection sociale aux oubliettes de l'histoire", Slate, 1 février 2010.
La grande manifestation du 29 janvier 2009 contre la crise était la plus importante depuis la Libération. Un an après, elle n'a laissé aucune trace.
Quelle place a tenu la déportation dans la vie de ceux qui ont survécu ?
Trois lycées professionnels de l'académie de Créteil ont lancé une expérimentation pour lutter contre l'absentéisme en proposant aux élèves une récompense financière collective pouvant aller jusqu'à 10.000 euros. Depuis, cette mesure fait débat...
Monneuse, Denis, "Social: une «insurrection» qui fait pschitt !", Slate, 16 juin 2009.
Les médias adorent la dramatisation de la violence sociale au point de la fantasmer.
Monneuse, Denis, "Des parachutes dorés pour les pauvres", Slate, 9 juin 2009.
La rupture amiable du contrat de travail avec un chèque à la clé concerne de plus en plus les employés et les ouvriers.
Monneuse, Denis, "Le dialogue social mérite un «New Deal», Slate, 5 mai 2009.
Il faut sortir du tripartisme entre les syndicats des salariés, les représentants du patronat et l’État.
Monneuse, Denis, "Mauvais professeurs et bonnes universités", Slate, 23 avril 2009.
Parmi les nombreux sujets évoqués et débattus au cours de la controverse publique actuelle sur le métier d’enseignant-chercheur dans l’université française, un thème est resté relativement absent : celui de l’internationalisation du corps...
Monneuse, Denis, "Jusqu'ici tout va bien", Slate, 8 avril 2009.
La crise laissera des traces et la reprise ne les effacera pas. Le modèle de justice sociale est à reconstruire.